Avril est colza
égarée au soleilégaréedans les mille éclats de la lumièrene plus saisir ni le qui ni le quoijouer des jets des chutes des pétalesjouer de soisoyonssans écorchuresréunis dans l’essordensifié de racines sûres
égarée au soleilégaréedans les mille éclats de la lumièrene plus saisir ni le qui ni le quoijouer des jets des chutes des pétalesjouer de soisoyonssans écorchuresréunis dans l’essordensifié de racines sûres
Je n’ai rien écrit quand le printemps s’écrie.Je suis secouée, je tremble, je deviens peuplier.Mes grands frères à bras ouverts m’attirentdans leur concert de subtiles craquements.Tout air est vertige vert pour mon cœurasphyxié de démesure…
Avril 2021, de retour au Silo, la poésie s’invite avec le Printemps. La Poésie, affaire de mots. Affaire de corps aussi : pour résonner, écrire, pour dire.Et pourquoi pas, danser ? Never miss a chance…
Feuilles évadées, oiseaux fugitifs –Décembre dénude. Aux sillons du sol, j’ai les yeux fixés –Décembre disperse. Les racines au ciel, les grands arbres aboient –Décembre distrait. Les sentiers m’aspirent, je laisse le gîte –Décembre désire….
Mine de rienRétines en sommeilImpressionnées d’azurMachônner le plaisirD’adoucir ses souvenirs
La lune est noire La lune est noire La lune ne brille pas ce soir Elle est partie faire la fête 14 décembre c’est une bonne date pour un départ La lune ne brille pas…
ou l’inventaire d’un dimanche-pluie dehorsla rivière ruele toit dégouttele coq s’enrouela boue caracolele peuplier s’ébrouela pluie picorela nuit est venue de bonne heureJe m’indigne : où est la lumière d’or aperçue au lever qui humait…
L’hiver balbutieIl épelle les feuilles en crissementsde marrons et bruns Sur le sol velours de brumeune crapule lisse gazouille en jauneflamboie pour un instantde grâce
Arbre-fêlure où tout s’accroche.Passagers de l’écorce, les tourments creusent des sillons au long feu.Les complaintes des passants incisent leurs rengaines dans le vif.Si l’éternel retour des maux dits cessaient…Si la parole devenait source de jouvence…Qui…
Les ombres viennent à cinq heuresencerclent le cabanonJe reviens dans le crépusculeTu es livré au sommeilLa rivière adoucie par ta présencea calmé ses flotsL’effraie a pris son tour de veilleLes peupliers ont cessé de parlerJe…